Qu’est-ce que ChatGPT pense de nos sujets ?
Auteurice : ChatGPT, Arthur Pons
Temps de lecture : ~22 minutes
Cédant à la hype j’ai utilisé ChatGPT (outil conviviale ou pas ?) pour le
sonder sur des sujets qui nous importent.
Le résultat est mitigé et plutôt conforme à ce que j’avais lu/entendu à propos
de ChatGPT. Les grandes lignes sont là, il y a peu “d’erreurs” grossières
d’autant plus que vu les questions posées il est difficile de caractériser ce
qu’est une erreur et ce qui n’en est pas une. Le propos est assez superficiel
et redondant, d’autant plus sur des sujets de niche comme ceux ci.
Sur les impacts environnementaux du numérique
Quels sont les impacts environnementaux du numérique et quels sont les meilleurs moyens de les limiter voir les réduire ?
L’industrie du numérique a un impact important sur l’environnement, notamment en raison de la consommation d’énergie élevée des centres de données et de l’utilisation croissante de dispositifs électroniques. Certains des impacts environnementaux les plus importants liés au numérique comprennent :
La consommation d’énergie : Les centres de données, qui sont essentiels pour stocker et traiter les données numériques, consomment une grande quantité d’énergie pour maintenir les serveurs et les systèmes de refroidissement en fonctionnement. Selon certaines estimations, l’industrie des centres de données pourrait consommer jusqu’à 7% de l’énergie mondiale d’ici 2025.
Les déchets électroniques : La durée de vie des appareils électroniques est de plus en plus courte, ce qui entraîne une augmentation de la quantité de déchets électroniques qui doivent être traités. Les déchets électroniques peuvent contenir des matières dangereuses pour l’environnement et la santé humaine, et peuvent être difficiles à recycler.
Les émissions de gaz à effet de serre : La production et l’utilisation d’appareils électroniques peuvent émettre des gaz à effet de serre, contribuant ainsi au changement climatique.
Il existe plusieurs moyens de limiter ces impacts environnementaux. Voici quelques exemples :
Utilisation d’énergie renouvelable : Les entreprises peuvent choisir d’utiliser des sources d’énergie renouvelable pour alimenter leurs centres de données, ce qui réduit leur empreinte carbone.
Optimisation de l’efficacité énergétique : Les entreprises peuvent optimiser l’efficacité énergétique de leurs centres de données en utilisant des technologies comme les serveurs à basse consommation d’énergie et les systèmes de refroidissement à haute efficacité.
Recyclage des déchets électroniques : Les entreprises peuvent mettre en place des programmes de recyclage pour les appareils électroniques en fin de vie, afin de récupérer les matières premières et de réduire les déchets.
Achat responsable : Les consommateurs peuvent prendre des décisions d’achat plus écologiques en optant pour des appareils électroniques durables et en favorisant les entreprises qui adoptent des pratiques respectueuses de l’environnement.
Utilisation modérée : L’utilisation modérée des produits électroniques, et l’utilisation des options de mise en veille, permet de prolonger la durée de vie de ces appareils et de réduire la fréquence d’achat de nouveaux appareils, ce qui a un impact favorable sur l’environnement.
Cloud computing: utiliser des services en ligne plutôt que de stocker les données sur des serveurs physiques personnel, permet de limiter les besoins en matière de centres de données.
La numérisation des documents, l’utilisation de la visioconférence plutôt que de se déplacer pour des réunions, réduit également les émissions de gaz à effet de serre liées aux déplacements.
Il est important de noter que la réduction de l’impact environnemental du numérique nécessite une collaboration de toutes les parties prenantes, des entreprises et des gouvernements aux consommateurs individuels. Chacun peut jouer un rôle en adoptant des pratiques plus durables et en encourageant les autres à faire de même.
Parmi ces solutions, laquelle est ou pourrait être la plus efficace et donc la plus urgente à implémenter ?
Il est difficile de dire quelle solution serait la plus efficace car cela dépendra des contextes spécifiques et des objectifs de chaque entreprise ou gouvernement. Cependant, voici quelques solutions qui pourraient être particulièrement efficaces et urgentes à mettre en œuvre :
L’utilisation d’énergie renouvelable pour alimenter les centres de données
Cette solution permet de réduire la consommation d’énergie de ces centres et de réduire leur empreinte carbone. Il est important de noter que cela nécessite une infrastructure d’énergie renouvelable suffisante, des investissements importants et une réglementation favorable.
L’optimisation de l’efficacité énergétique des centres de données : Les entreprises peuvent réduire considérablement leur consommation d’énergie en utilisant des technologies éco-efficaces. Cette solution nécessite des investissements dans de nouvelles technologies mais elle est souvent rentable à long terme.
Les programmes de recyclage pour les déchets électroniques : Le recyclage des déchets électroniques est un moyen efficace de réduire les quantités de déchets qui doivent être traités et d’éviter les risques pour l’environnement et la santé humaine. Il est important de noter que cela nécessite un engagement des entreprises et des gouvernements pour mettre en place des infrastructures de traitement efficaces.
L’utilisation modérée: il est à la fois facile et rapide à mettre en œuvre et peut avoir un impact significatif, car elle permet de prolonger la durée de vie des appareils et de réduire les achats de nouveaux appareils.
En fin de compte, il est important de se rappeler que la réduction de l’impact environnemental du numérique nécessite une combinaison de différentes solutions, qui peuvent varier en fonction des contextes et des objectifs spécifiques. Il est important de s’engager pour une combinaison de ces différentes actions pour minimiser les impacts le plus possible.
La convivialité
Qu’est-ce que la convivialité telle que présentée par Ivan Illich dans son livre “La Convivialité” ?
Ivan Illich, dans son livre “La Convivialité”, présente une vision de la convivialité qui se concentre sur l’idée que les technologies et les institutions modernes ont détruit la capacité des individus à vivre de manière autonome et à s’entraider de manière efficace. Selon Illich, la convivialité est un état dans lequel les individus peuvent utiliser les technologies de manière autonome et créative, plutôt que de se sentir soumis aux structures établies et aux normes imposées par les institutions.
Pour Illich, la convivialité repose sur trois principes : l’autonomie, la participation et la coopération. L’autonomie se réfère à la capacité des individus à être indépendants et à prendre des décisions par eux-mêmes, plutôt que de se soumettre aux autorités établies. La participation se réfère à la capacité des individus à être actifs dans la société et à contribuer à la création de communautés saines et solidaires. Enfin, la coopération se réfère à la capacité des individus à s’entraider et à travailler ensemble pour atteindre des objectifs communs.
D’après Illich, les technologies modernes, comme les moyens de transport, les machines industrielles et les systèmes de communication, ont été conçues de manière à renforcer les structures de pouvoir existantes et à réduire la capacité des individus à utiliser ces technologies de manière autonome. Il affirme que la convivialité peut être restaurée en concevant des technologies qui sont plus adaptées aux besoins réels des individus et en encourageant la participation active des utilisateurs à leur conception et à leur utilisation.
Il est important de noter que Illich donne une vision critique de la convivialité, il critique notamment le système d’éducation, l’industrie médicale, la technologie, la justice, la religion, il considère que ces systèmes ont nui à l’autonomie et à la participation citoyenne. Il prône pour un système plus décentralisé, moins hiérarchisé, plus proche de la communauté, où les individus peuvent se prendre en charge eux-même et où les relations sociales sont basées sur la solidarité.
Je sais pas si Illich était très critique de la convivialité dans son bouquin “La Convivialité”
Est-ce qu’une société conviviale serait nécessairement plus écologique ?
Il est possible que des principes de convivialité tels que décrits par Ivan Illich pourraient contribuer à une société plus écologique, car ils mettraient l’accent sur l’autonomie individuelle, la participation active des citoyens et la coopération entre les individus pour atteindre des objectifs communs.
D’une part, une société plus autonome pourrait être plus efficace pour utiliser les ressources de manière responsable et durable, car les individus seraient mieux à même de comprendre leurs propres besoins et de prendre des décisions en conséquence. D’autre part, une société plus participative pourrait permettre une meilleure prise en compte des préoccupations écologiques, car les citoyens seraient mieux à même de s’engager dans les débats publics et de faire pression sur les décideurs pour adopter des politiques écologiques.
Cependant, il faut noter que la convivialité définie par Illich ne se concentre pas spécifiquement sur les questions écologiques, Il y a d’autres aspects sociaux, économiques, culturels qui rentrent en compte pour lui dans ce concept, et une société conviviale pourrait ne pas nécessairement être plus écologique si les préoccupations écologiques ne sont pas prises en compte et ne font pas partie des objectifs communs poursuivis par la société. Il est important de noter que la transition vers une société plus écologique nécessite une prise de décision consciente de mettre en place les politiques et les structures nécessaires pour réduire l’impact environnemental.
Est-ce que les outils numériques peuvent être conviviaux et si oui, quelle forme prendraient-ils ?
Selon la définition de la convivialité donnée par Ivan Illich, les outils numériques pourraient être considérés comme conviviaux s’ils permettent aux utilisateurs de les utiliser de manière autonome et créative, plutôt que de se sentir soumis aux structures établies et aux normes imposées par les institutions. Cela signifie que les outils numériques conviviaux seraient conçus pour être utilisables par un large public, plutôt que de nécessiter des compétences techniques avancées, et ils permettraient aux utilisateurs de personnaliser et de contrôler leur utilisation.
Il y a des exemples d’outils numériques qui ont été conçus en prenant en compte ces principes, tels que :
Les logiciels libres et open-source, qui permettent aux utilisateurs de voir le code source, de le modifier et de le distribuer librement, ce qui leur donne un contrôle plus direct sur leur fonctionnement.
Les réseaux sociaux alternatifs, qui ont été créés pour offrir une alternative à Facebook ou Twitter, et qui mettent en avant les concepts de respect de la vie privée, d’utilisateurs propriétaires de leurs données, de communication non-modérée.
Les projets de fabrication numérique, qui permettent aux individus de créer leurs propres objets à l’aide d’imprimantes 3D ou de machines-outils contrôlées par ordinateur, les permettant d’utiliser les technologies de manière autonome et créative.
Il est important de noter que la convivialité n’est pas un concept figé, et que les outils numériques peuvent évoluer au fil du temps, ils peuvent devenir plus conviviaux ou moins conviviaux selon leur utilisation, leur évolution, leur but. Il est important de continuer de se poser la question de la convivialité pour les outils numériques, et de continuer à explorer des façons de les concevoir pour qu’ils soient plus adaptés aux besoins réels des utilisateurs et plus respectueux de leur autonomie et de leur participation.
Il est souvent dit que pour qu’un outil numérique soit utilisable par un large public il doit se doter d’interfaces graphiques et intégrer des fonctionnalités avancées rendant son fonctionnement “naturel”. Or ces interfaces et fonctionnalités demandent de grandes compétences techniques à implémenter. Pour cela il faudrait une classe de personne technicienne, prenant des décisions pour le reste, qui construirait les outils conviviaux. On autonomiserait les personnes en les désautonomisant. Cela ne représente-t-il pas un paradoxe ?
Il est vrai que les interfaces graphiques et les fonctionnalités avancées peuvent rendre les outils numériques plus accessibles pour un large public, mais il est également vrai que ces interfaces et ces fonctionnalités peuvent nécessiter des compétences techniques importantes pour les concevoir et les mettre en place.
Il est possible que l’utilisation d’interfaces graphiques et de fonctionnalités avancées puisse, dans certains cas, créer un paradoxe en désautonomisant les utilisateurs, car ils pourraient devenir dépendants de la classe de personnes techniciennes qui les ont conçus et les font fonctionner. Il est donc important de trouver un équilibre entre la convivialité, qui met l’accent sur l’autonomie des utilisateurs, et la facilité d’utilisation des outils numériques.
Une solution pour éviter ce paradoxe pourrait consister à impliquer les utilisateurs dans la conception et la mise en place des outils numériques, de sorte qu’ils puissent comprendre comment ils fonctionnent et les utiliser de manière autonome, même s’ils ne sont pas des experts en informatique. Cela pourrait se faire par la participation des utilisateurs dans les projets de développement ou en les formant aux technologies pour qu’ils puissent prendre part au processus de décision.
Il est important de noter qu’il n’y a pas de réponse unique ou de forme précise pour les outils numériques conviviaux, car cela dépend de la situation et de la communauté qui les utilise, il est important de continuer de se poser des questions sur la convivialité, de se remettre en question sur la forme de ces outils, de continuer à explorer des façons de les concevoir pour qu’ils soient plus adaptés aux besoins réels des utilisateurs et plus respectueux de leur autonomie et de leur participation.
Je pense qu’aujourd’hui l’implication et la formation des utilisateurs et utilisatrices n’est pas suffisamment efficace du fait d’une trop grande complexité des technologies. Il est difficile de donner un réel pouvoir de décision quand la totalité des choix technologiques incombent aux techniciens et techniciennes. De la même façon il est difficile de former des personnes qui ne sont pas du milieu et ne le seront jamais à des technologies très complexes dépendante de beaucoup d’autres.
Sachant cela que penses-tu de l’idée de faire la promotion de pratiques numériques faisant l’usage de logiciels beaucoup plus simples, quitte à perdre en fonctionnalité. Le besoin de (sur)spécialisation des personnes construisant ces outils serait plus faible. Cela pourrait nous mettre dans un position réellement propice à l’implication et la formation des utilisateurs et utilisatrices.
L’idée de faire la promotion de pratiques numériques utilisant des logiciels plus simples pourrait être une solution pour permettre une implication et une formation plus efficace des utilisateurs et des utilisatrices. En utilisant des logiciels plus simples, il serait possible de réduire la complexité des technologies et de rendre les outils numériques plus accessibles pour un large public, sans nécessiter une expertise technique avancée.
Cela pourrait également permettre une plus grande autonomie des utilisateurs et des utilisatrices, car ils pourraient mieux comprendre comment les outils fonctionnent et les utiliser de manière autonome, même s’ils ne sont pas des experts en informatique. Cela pourrait également réduire le besoin de (sur)spécialisation des personnes construisant ces outils, ce qui pourrait faciliter l’implication et la formation des utilisateurs et utilisatrices.
Il est important de noter cependant que la simplification des logiciels pourrait entraîner une perte de fonctionnalité, il peut y avoir des compromis à faire entre la convivialité et les fonctionnalités, Il est important de déterminer les besoins réels des utilisateurs et utilisatrices pour faire des choix équilibrés. Il est également important de continuer à explorer des façons de concevoir des outils qui soient conviviaux tout en ayant des fonctionnalités avancées, en s’assurant que les utilisateurs et utilisatrices comprennent comment ils fonctionnent et comment les utiliser de manière autonome.
bon, il ne fait que répéter ce que je raconte là non ?
Pourrais-tu donner des exemples de logiciels qui font un bon compromis entre simplicité/convivialité et fonctionnalité ?
Il existe plusieurs exemples de logiciels qui font un bon compromis entre simplicité, convivialité et fonctionnalité :
LibreOffice : il s’agit d’une suite bureautique open-source qui comprend des applications pour traiter des textes, des feuilles de calcul, des présentations et des dessins. Il est compatible avec les formats Microsoft Office et offre des fonctionnalités similaires, tout en étant facile à utiliser pour un large public.
GIMP : Il s’agit d’un logiciel de retouche photo open-source qui offre des fonctionnalités avancées de traitement d’images, mais qui est également assez simple à utiliser pour un large public. Il est souvent utilisé comme alternative à Adobe Photoshop
Scratch : Il s’agit d’un outil de programmation visuelle conçu pour les débutants, particulièrement pour les enfants, qui permet de créer des animations, des jeux et des programmes interactifs sans avoir besoin de compétences de programmation avancées. Il est simple à utiliser tout en permettant de découvrir les concepts de programmation de manière ludique.
WordPress : Il s’agit d’un système de gestion de contenu (CMS) open-source qui permet de créer des sites web de manière simple, sans connaissances en développement web. Il offre des fonctionnalités avancées pour personnaliser les designs, gérer les contenus, et gérer les utilisateurs, il est utilisé pour de nombreux types de sites web, allant des blogs personnels à des sites d’entreprise en passant par des sites e-commerce
Ces exemples montrent qu’il est possible de trouver un équilibre entre simplicité, convivialité et fonctionnalité pour des logiciels, cela dépend de la situation, de l’utilisateur, de la finalité, il est possible de trouver des alternatives qui peuvent répondre aux besoins des utilisateurs tout en étant simple à utiliser et respectant les principes de la convivialité.
Katzele en pls
Comment définis-tu la simplicité d’un logiciel ? Par exemple, quels critères te permettent de dire que LibreOffice est un logiciel simple ?
La simplicité d’un logiciel dépend de plusieurs facteurs et peut varier en fonction des utilisateurs et de leur niveau de compétence. Certains critères qui peuvent être utilisés pour définir la simplicité d’un logiciel sont:
La prise en main : Un logiciel simple est facile à comprendre et à utiliser, même pour les utilisateurs qui n’ont pas d’expérience précédente avec ce type de logiciel. Il doit offrir une interface intuitive, claire et organisée, avec des instructions et des boutons faciles à comprendre.
La personnalisation : Un logiciel simple permet aux utilisateurs de personnaliser et de configurer les paramètres selon leurs besoins, sans avoir besoin d’une grande expertise technique. Il doit offrir des options de configuration claires et simples.
La compatibilité : Un logiciel simple est compatible avec les formats couramment utilisés, il doit pouvoir ouvrir et sauvegarder les fichiers de différents formats, et permettre une compatibilité avec d’autres logiciels.
La documentation : Un logiciel simple doit être accompagné d’une documentation claire et complète qui explique les fonctionnalités, les paramètres et les options de configuration, les utilisateurs doivent pouvoir trouver les réponses à leurs questions.
En ce qui concerne LibreOffice, il est considéré comme un logiciel simple car il offre une interface intuitive et organisée, Il propose des options de personnalisation simples, Il est compatible avec les formats couramment utilisés, Il est accompagné d’une documentation complète et facilement accessible qui aide les utilisateurs à comprendre les fonctionnalités et à les utiliser efficacement, ainsi que des fonctionnalités avancées comparables à celles des suites bureautiques payantes comme Microsoft Office.
Est-ce que la simplicité d’un logiciel ne dépend pas aussi de son implémentation technique ? Par exemple libreoffice est un logiciel d’une grande taille, au code complexe et nécessitant une grande expertise technique pour être modifié, indépendamment de sa facilité ou non d’utilisation.
C’est vrai, la simplicité d’un logiciel dépend également de son implémentation technique. Il est possible qu’un logiciel ait une interface simple et intuitive, mais qu’il soit complexe à implémenter et à maintenir en raison de sa structure technique.
La complexité technique d’un logiciel peut rendre difficile sa modification et son adaptation à différents besoins. Par exemple, un logiciel qui utilise des technologies ou des bibliothèques obsolètes ou peu courantes peut être difficile à maintenir ou à adapter pour les développeurs qui n’ont pas une expertise technique spécifique sur ces technologies.
En ce qui concerne LibreOffice, c’est un logiciel open-source de grande taille qui repose sur une infrastructure technique complexe. Il a nécessité un important travail de développement pour être créé et continu de nécessiter des compétences techniques pour être modifié, cependant, Il a été conçu avec une forte volonté de rendre l’utilisation de ces fonctionnalités avancées accessibles à un large public en proposant une interface simple et intuitive.
Il est important de noter que cela ne remet pas en cause la simplicité d’utilisation, mais plutôt la possibilité de maintenir et de développer ce logiciel. Il est possible pour un logiciel d’être complexe à mettre en place mais simple à utiliser. C’est pour cela qu’il est important de considérer à la fois les aspects techniques et utilisateurs pour évaluer la simplicité d’un logiciel.
Est-ce que la conception d’un outil numérique est toujours un jeu à somme nulle entre simplicité d’utilisation et simplicité d’implémentation ? Si non, quels seraient des exemples de logiciels à la fois simple d’utilisation et simple techniquement ?
Il est vrai que la conception d’un outil numérique peut souvent être un compromis entre la simplicité d’utilisation et la simplicité d’implémentation, car des fonctionnalités avancées et des interfaces conviviales peuvent nécessiter une implémentation technique complexe. Cependant, il existe des exemples de logiciels qui sont à la fois simples d’utilisation et simples techniquement.
Des outils de planification de tâches en ligne tels que Trello ou Asana sont simples à utiliser car ils présentent les tâches sous forme de cartes ou de listes, et ils ont des fonctionnalités de base de gestion de projet simples. Ils sont également simples techniquement car ils sont basés sur des technologies web courantes et ont une architecture logicielle modulaire.
Des outils de messagerie instantanée tels que Signal ou Telegram, ils proposent une interface simple et facile d’utilisation pour l’échange de messages, mais ils sont également simples techniquement car ils utilisent des protocoles de messagerie éprouvés et des technologies de chiffrement courantes.
Des outils de gestion de temps tels que Toggl ou RescueTime, ils sont simples d’utilisation car ils permettent de suivre facilement le temps passé sur différentes tâches, ils sont simples techniquement car ils reposent sur des technologies web courantes et des fonctionnalités de collecte de données simples.
Il est important de noter que la simplicité peut être relative, et dépend de l’utilisateur et de son niveau de compétence, il est donc important de considérer cela lors de la conception d’un outil numérique. Il est possible d’obtenir un bon compromis entre simplicité d’utilisation et simplicité d’implémentation en réfléchissant aux besoins réels des utilisateurs, en utilisant des technologies courantes et éprouvées, et en favorisant une architecture modulaire et modifiable.
Katzele en pls une seconde fois. Première instance d’utilisation du mot “conviviale” au sens commun “interface conviviale” et pas au sens Illichien